Warum sollte man sich für eine umweltbewusste Marke entscheiden?

H2 : Quelle est la différence entre mode écoresponsable et mode éthique ?

Éthique, écoresponsable, fast fashion… Si vous commencez à vous intéresser aux meilleures manières de consommer la mode, vous avez probablement vu apparaître ces termes. Que recouvrent ces différentes expressions ? On fait le point.

H3 : Qu’est-ce que la mode écoresponsable ?

Entre la mode écoresponsable et la mode éthique, la frontière est fine. La mode écoresponsable se veut plus respectueuse de l’environnement. Cela passe en premier lieu par un meilleur choix des matières utilisées. Avec la mode écoresponsable, on mise avant tout sur l’utilisation de matières naturelles. Pour aller plus loin, ces matières seront de préférence biologiques, biodégradables, recyclables et/ou pourront être upcyclées.

L’idée est de réduire au minimum :

•       le gaspillage ;
•       l’utilisation de produits toxiques ;
•       l’empreinte carbone ;
•       la production (la production en masse n’est plus la norme). 

La mode écoresponsable est par ailleurs une mode que l’on produit le plus localement possible. Le made in France, ou made in Europe, est souvent privilégié. Certains produits spécifiques sont fabriqués dans des pays légitimes, avec le concours des populations locales.

Enfin, la mode écoresponsable est pensée pour accompagner les consommateurs durant de longues années.

> À lire aussi : Qu'est-ce que la mode écoresponsable et durable ?

H3 : Qu’est-ce que la mode éthique ?

La mode éthique est une mode qui rime avec morale et déontologie. Elle prend en compte plusieurs aspects importants, tels que :

•       la provenance des produits ;
•       leurs conditions de production, et notamment le bien-être des personnes impliquées dans le processus ;
•       le rythme de sortie des collections, qui doit être revu à la baisse ;
•       la rémunération des travailleurs, qui doit être juste ;
•       les conditions de distribution ;
•       la justesse des prix pour les consommateurs (les vêtements produits de manière éthique affichent souvent un prix de vente plus élevé pour rémunérer correctement chaque maillon de la chaîne) ;
•       le caractère vegan des produits (pour certaines marques).

En somme, la mode éthique se veut plus équitable et plus juste pour les humains impliqués dans la confection des vêtements. Elle affiche également une dimension environnementale.

Les valeurs d’une marque éthique doivent donc prendre en considération ces multiples aspects.

H3 : Qu’est-ce que la fast fashion ?

Le terme fast fashion se traduit littéralement par « mode rapide ». Il désigne en effet les marques de mode grand public qui proposent de nombreuses collections chaque année. Ces collections, qui sont créées au gré des tendances qui émergent sur les podiums, chez les célébrités ou dans la rue, ont la particularité d’être produites très rapidement. La fast fashion va aussi de pair avec un certain nombre de défauts :

•       Les vêtements sont généralement produits à moindre coût dans des pays où les travailleurs ne sont souvent pas rémunérés à leur juste valeur ;

•       L’industrie est très gourmande en ressources énergétiques (4 % de l’eau potable disponible dans le monde est utilisée pour la production de vêtements*) ;
•       La pollution engendrée par le secteur est importante, notamment la pollution des sols et la pollution atmosphérique ;
•       La qualité des vêtements n’est pas optimale. De nombreux vêtements sont fabriqués avec des matières peu onéreuses (comme le polyester), souvent non renouvelables, et présentent des finitions peu soignées qui influent sur la durée de vie des vêtements ;
•       Les marques de la fast fashion investissent massivement dans la publicité pour inciter les amateurs de mode à consommer en faisant abstraction de leurs besoins réels.

En somme, la fast fashion se situe à l'opposé de la mode éthique et écoresponsable.

La fast fashion dans son ensemble est décriée par les associations qui œuvrent pour la préservation de l’environnement, mais aussi, de plus en plus, par les consommateurs eux-mêmes. En 2021, environ 70 %** des Français déclarent désormais accorder de l’importance aux lieux et aux conditions de fabrication des vêtements qu’ils portent.

                                              
H2 : Comment devenir un consommateur de mode responsable ?

Vous avez eu le déclic et vous souhaitez consommer différemment ? Zoom sur les différents éléments auxquels prêter attention et sur les conseils à suivre avant d’acheter.

H3 : L’achat de ce vêtement est-il indispensable ?

Les amateurs et amatrices de mode le savent, tous les achats ne sont pas justifiés par un besoin. Soldes, ventes privées, coups de cœur ou sortie pour laquelle on ne souhaite pas s’affubler de « vieux » vêtements… on trouve souvent mille et une raisons d’acheter des vêtements neufs. Toutefois, il est important d’avoir une approche plus raisonnée et rationnelle avant de passer à l’acte. Pour éviter les erreurs et consommer de manière plus responsable, il est important de se poser plusieurs questions :

•       Avez-vous une pièce similaire dans votre placard ?

Si vous avez un vêtement quasiment identique à celui que vous souhaitez acheter (en matière de forme, couleur, matière, etc.) et encore en état d’être porté, vous n’avez probablement pas besoin de faire ce nouvel achat.

•       En avez-vous besoin dans l’immédiat ?

Avez-vous besoin de ce vêtement tout de suite ? Évènement, rendez-vous professionnel, etc. : il s’agit de voir si cet achat vous sera véritablement utile.

•       N’avez-vous pas des vêtements neufs ou peu portés dans votre dressing ?

On succombe parfois à la tentation en oubliant que l’on a déjà des vêtements non portés qui traînent au fond de son armoire. Parmi ces vêtements, il y en a peut-être qui seront adaptés à vos besoins actuels. N’hésitez pas à jeter un œil dans votre penderie.

•       Achetez-vous parce que le vêtement est en promotion ou parce qu’il vous plaît vraiment ?

-20 %, -30 %, -40 %, -50 %... Les promotions ont un attrait irrésistible. Par peur de passer à côté d’une bonne affaire qui ne se représentera pas, on se précipite parfois pour acheter un vêtement. Or, cet empressement ne rime pas toujours avec un véritable coup de cœur.  Si en réfléchissant, vous vous rendez compte que votre choix aurait été différent sans promotion, il faudra peut-être passer votre chemin…

•        Possédez-vous des pièces avec lesquelles vous pourrez porter ce nouveau vêtement ?

Faire un achat écoresponsable, c’est aussi acheter un vêtement qui pourra être associé de différentes manières avec des pièces que vous possédez déjà dans votre dressing. La complémentarité peut par exemple venir des couleurs.

•       Aurez-vous d’autres occasions pour porter ce vêtement ?

Dans l’idéal, un vêtement ne doit pas être acheté pour être porté une seule fois. Le mieux, c’est de choisir un vêtement qui vous accompagnera pendant plusieurs années. Si l’on prend l’exemple d’un blazer, on sait que cette pièce pourra être portée au travail, pour une sortie ou encore en entretien d’embauche.

•       Est-ce que l’entretien du vêtement est facile ?

Si le vêtement implique de multiplier les allers-retours au pressing pour l’entretenir, l’acheter n’est probablement pas une bonne idée.

•       Cette nouvelle pièce pourra-t-elle vous accompagner plusieurs années ?

Consommer durable, c’est investir dans un vêtement qui dure dans le temps. Il faut donc qu’il soit de bonne qualité afin que vous puissiez le porter de nombreuses fois.

•       Qu’en est-il du confort ?

On l’oublie parfois à cause de l'enthousiasme de l’instant, mais on doit aussi prendre le temps de se demander si l’on est à l’aise dans le vêtement et s’il nous ressemble. Un vêtement dans lequel on se sent bien a davantage de chances de sortir du placard à l’avenir, et c’est exactement ce qu’il faut souhaiter pour toutes les pièces de votre dressing.

En cas de doute, il est toujours préférable de prendre le temps de la réflexion. C’est notamment de cette manière que l’on évite de se retrouver avec de nombreux vêtements non portés ou portés à une seule occasion dans son placard. On peut par exemple attendre deux semaines entre l’envie d’achat et l’achat effectif. Cela laisse une durée raisonnable pour réfléchir. 

H3 : Dans quelles conditions a-t-il été fabriqué ?

Nous l’avons évoqué plus haut, une marque écoresponsable est une marque qui attache une attention particulière aux modalités de fabrication des vêtements qu’elle commercialise. Prenez donc le temps d’examiner certaines informations telles que :

•       Le pays de fabrication

Le vêtement a été fabriqué en Asie ? Sauf exception, il y a de fortes chances pour que le vêtement ait vu le jour dans une usine où le traitement des travailleurs n’est pas optimal. Qu’il s’agisse des horaires de travail, des jours de repos ou de la rémunération, de nombreux aspects laissent probablement à désirer. Misez plutôt sur des vêtements fabriqués en France ou enEurope.

•       Les normes de fabrication

De nombreux vêtements vendus sur le marché ne sont pas issus d’un processus de fabrication irréprochable. Des produits toxiques sont parfois utilisés pour traiter les tissus. Pour éviter ce genre d’impair, on peut notamment s’intéresser aux labels mis en avant par la marque. La mise en place des normes REACH constitue par exemple un bon indicateur en ce qui concerne la limitation de l’utilisation de substances chimiques dangereuses.

H3 : Les matières qui le composent sont-elles écoresponsables ?

Autre point important pour consommer en « mode éco » : les matières utilisées pour la confection des vêtements. Parmi celles qui posent le plus problème figurent le polyester et l’acrylique, deux matières dérivées du pétrole. Sans surprise, ces matières sont polluantes, mais ce n’est pas la seule question que l’on peut soulever. Elles font aussi mauvais ménage avec la transpiration (elles ne respirent pas), sont parfois inconfortables et sont susceptibles de perturber le système endocrinien.

Les marques écoresponsables privilégient l’utilisation de matières naturelles de qualité dont les propriétés sont reconnues, comme :

•       le coton bio ;
•       le lin bio ou non ;
•       le chanvre bio ou non ;
•       la laine bio (à noter, certaines marques souhaitent faire l’impasse sur les matières animales et cela est très bien aussi) ;
•       la jute.

Pour être plus responsable, une entreprise doit exploiter ces matières de la meilleure manière possible et le plus possible.

Il ne s’agit pas uniquement de fabriquer un pull, un pantalon, une chemise, des chaussures, des T-shirts et des accessoires pour homme ou pour femme dans de belles matières. On attend aussi de l’entreprise qu’elle recycle le plus possible les matières avec lesquelles elle travaille, comme les éventuelles chutes ou les déchets produits.

Elle peut aussi choisir un angle totalement différent en utilisant comme matières premières des matières elles-mêmes recyclées. Cela est notamment possible avec l’acrylique, le nylon, l’élasthanne et la laine.

PS : Consommer la mode de manière responsable est une excellente décision pour la planète. Toutefois, attention à ne pas se mettre la pression pour passer en « mode éco » à la maison. On peut procéder de manière progressive. Ne jetez donc pas tous vos vêtements non écoresponsables. Vous pouvez acheter des vêtements plus éthiques selon vos besoins et en remplacement de pièces trop usées.

Et n’oublions pas que le « mode responsable » peut aussi s’envisager sur d’autres postes de dépenses à la maison. On peut par exemple acheter des meubles fabriqués de manière écoresponsable, ou encore en seconde main.

•       *Source : Ademe
•       **Source : étude IFOP réalisée avec Purpose Lab et le média Nouveau Modèle